Narendra Modi, au centre, prête serment en tant que premier ministre au Rashtrapati Bhavan, à New Delhi, en Inde, dimanche 9 juin 2024. MANISH SWARUP / AP Le premier ministre indien, Narendra Modi, a prêté serment pour un troisième mandat dimanche 9 juin, après des résultats électoraux mitigés qui le rendent dépendant d’une alliance de quinze partenaires de coalition pour gouverner le pays le plus peuplé du monde. Le leader populaire mais polarisant est seulement le deuxième premier ministre indien – le premier fut Jawaharlal Nehru –, à conserver le pouvoir pour un troisième mandat de cinq ans. M. Modi, accompagné de responsables de son parti et de dirigeants de ses partenaires de coalition, s’est engagé au cours de la cérémonie à protéger la Constitution indienne. Son parti nationaliste hindou, le Parti du peuple indien (BJP, pour Bharatiya Janata Party), qui a remporté une victoire écrasante en 2014 et en 2019, n’a pas réussi à obtenir une majorité pour gouverner seul lors des dernières élections nationales. Cependant, la coalition de l’Alliance démocratique nationale (NDA) de M. Modi a remporté suffisamment de sièges pour former un gouvernement, avec lui à la barre. C’est la première fois que le BJP a besoin du soutien de ses alliés régionaux pour former un gouvernement après une décennie de majorité au Parlement. Concessions notables Les résultats finaux des élections, publiés mercredi, montrent que le BJP a remporté 240 sièges, bien en deçà des 272 nécessaires pour obtenir la majorité. Ensemble, les partis de la coalition NDA ont obtenu 293 sièges sur les 543 de la chambre basse du Parlement. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Narendra Modi remporte une victoire sans triomphe aux élections en Inde Ajouter à vos sélections Les portefeuilles les plus importants, parmi lesquels les quatre ministères régaliens (intérieur, affaires étrangères, finance et défense), devraient néanmoins rester entre les mains de membres du BJP, selon le quotidien The Times of India. Cependant, plusieurs partis membres de la coalition ont exigé des concessions notables, dont des portefeuilles ministériels importants, en échange de leur soutien. Rahul Gandhi, le principal rival politique du dirigeant nationaliste hindou, a été désigné samedi pour diriger l’opposition indienne au Parlement, après que sa formation, le parti du Congrès, double son nombre de sièges à l’issue du résultat des élections législatives. Ce poste était resté vacant depuis l’arrivée au pouvoir de M. Modi il y a dix ans. Lire aussi | En Inde, la victoire étriquée de Narendra Modi Ajouter à vos sélections Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
Author : News7
Publish date : 2024-06-09 23:27:27
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